Le Sri Lanka, une île huit fois plus grande que la Corse, ne se limite pas à ses spots les plus connus comme Hikkaduwa et Arugam Bay.
De Colombo à Hikkaduwa : en partant de Colombo, faites une pause à Kalutara pour surfer les droites formées par la rivière, à proximité d’une gare ferroviaire. Poursuivez avec les beach breaks agréables de Beruwela ou le reef accessible d’Induruwa, qui n’est pas trop rapide et convient bien à tous les niveaux.
Quelques kilomètres plus loin, vous atteignez Hikkaduwa (IK), une destination prisée des touristes. Ce spot propose une petite série de vagues correctes mais sans grande difficulté, surfant sur du reef plat et mort, ce qui limite les risques. Attention, la foule peut être au rendez-vous, avec parfois jusqu’à 50 surfeurs répartis sur plusieurs pics.
De Galle à Matara : lorsque Hikkaduwa sature, les spots entre Galle et Matara méritent qu’on s’y attarde. Des lieux comme Kogala, Weligama ou Dondra devraient figurer sur la liste des endroits à visiter pour tout surfeur explorateur.
Enfin, la zone d’Arugam Bay, célèbre pour ses longues droites, offre d’autres options intéressantes. Vous y trouverez des spots comme :
The Cave (12 km au sud)
Green Room (5 km au nord)
Okanda, idéal pour les amoureux des vagues isolées.
Bien exposé aux houles de l’Antarctique Sud et situé juste au nord de l’Équateur, le Sri Lanka bénéficie de houles régulières, souvent propres mais rarement supérieures à 2,5 m.
Les saisons de surf : de novembre à mars : pendant la mousson du Nord-Est, il pleut dans le Nord-Est du pays, mais le Sud-Ouest, autour de Hikkaduwa, reste sec avec des vents offshore constants. C’est à cette période que les plus gros swells arrivent, bien que la plupart des spots saturent rapidement.
D’avril à octobre : on passe côté Est de l’île, malgré des transports plus compliqués et un environnement plus sauvage. Cette période est marquée par la mousson du Sud-Ouest (surtout en mai et juin), avec des conditions humides et un vent onshore l’après-midi. Les droites de cette région ne saturent jamais, offrant des vagues intéressantes pour les plus aventuriers.
Points à noter : les reefs sont souvent constitués de corail mort ou de rochers, moins tranchants qu’en Indonésie, mais prudence tout de même : une paire de chaussons peut être utile.
Les marées varient peu (moins d’un mètre), mais leur influence reste notable sur les fonds plats.
Certaines embouchures de rivières produisent de belles vagues, mais attention aux rejets d’eaux usées, qui augmentent le risque d’intoxication.
En résumé, si la qualité des vagues n’atteint pas celle de destinations comme l’Indonésie, le Sri Lanka compense largement par son environnement exotique et une ambiance qui rend le surf incroyablement agréable.
Swells dominants Côté Ouest : les meilleures houles sont de novembre à mars.
Swells dominants Côté Est : les swells parfaits arrivent d’avril à octobre.
En 10 ans, le Sri Lanka est devenu une destination très prisée des surfeurs. En plus des vagues, vous serez chaleureusement accueillis par les habitants, rendant chaque session encore plus mémorable.